EDITO DE LA SEMAINE
13ème dimanche du temps ordinaire  28 juin 2020 – Matthieu 10, 26-33

Quand vient l’été !

 

Quand l’été vient, le pauvre adore !

L’été, c’est la saison de feu,

C’est l’air tiède et la fraîche aurore ;

L’été, c’est le regard de Dieu.

 

L’été, la nuit bleue et profonde

S’accouple au jour limpide et claire ;

Le soir est d’or, la plaine est blonde ;

On entend des chansons dans l’air.

 

L’été, la nature éveillée

Partout se répand en tous sens,

Sur l’arbre en épaisse feuillée,

Sur l’homme en bienfaits caressants.

 

Tout ombrage alors semble dire :

Voyageur, viens te reposer !

Elle met dans l’aube un sourire,

Elle met dans l’onde un baiser.

 

Elle cache et recouvre d’ombre,

Loin du monde sourd et moqueur,

Une lyre dans le bois sombre,

Une oreille dans notre cœur !

 

Elle donne vie et pensée

Aux pauvres de l’hiver sauvés,

Du soleil à pleine croisée,

Et le ciel pur qui dit : Vivez !

 

                                           Victor Hugo

 

GLOIRE A DIEU

Gloire à Dieu, au plus haut des cieux,
Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons,
Nous te glorifions, nous te rendons grâce, pour ton immense gloire,
Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant.
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père.
Toi qui enlèves le
péché du monde,  prends pitié de nous
Toi qui enlèves le
péché du monde,  reçois notre prière ;
Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous.
Car toi seul es saint, Toi seul es Seigneur, Toi seul es le Très-Haut,
Jésus Christ, avec le Saint-Esprit dans la gloire de Dieu le Père.

Amen.

 

EDITO ESTIVAL 2020 – inspiré de Matthieu 11, 25-30

La danse de l’été ! 

Après quelques mois bien chahutés, la pause estivale s’annonce comme un temps de ressourcement bienvenu. L’Evangile proposé peut nous aider à nourrir ce temps.

Ce passage, considéré comme un joyau de l’évangile de Matthieu, exprime une prière que nous pouvons reprendre inlassablement :

Ô Père du ciel et de la terre, sois béni de cacher ce mystère aux puissants,

de révéler aux petits l’incroyable amour de ton cœur de Père.

Mis dans la bouche de Jésus, elle révèle un goût profond et sincère pour l’humanité dont il connaît toutes les vérités. Mais elle révèle également son lien d’intimité à son Père qu’il dévoile comme étant une présence secrète d’amour sur laquelle il prend appui pour nourrir sa propre humanité.

En effet, Jésus va jusqu’à dire : Nul ne connaît le fils sinon le père ; et nul ne connaît le père sinon le fils. En disant cela il nous invite à entrer dans ce lien d’amour comme dans une danse qui enivre. Il cherche à nous donner la clé de la confiance pour supporter l’insupportable : Venez à moi, vous tous, les fatigués, les surmenés, je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug. Vous trouverez le repos pour votre âme.

En prenant cette image du joug Jésus vient nous dire que le sien est fait d’un bois doux et précieux qui mène vers la libération. Osons alors risquer avec empathie le regard sur nos jougs: les blessures que nous traînons, les pressions que nous nous imposons, des principes que nous croyons bons, des attitudes que nous estimons justes, … La trace des sillons est comme un guide sur notre route. Avec les graines pesantes lâchées au fil du temps, le champ finira par devenir un bouquet de signes aux couleurs d’espoir renouvelé et d’une fraicheur intérieure retrouvée.

Que cet été soit un Kairos, un temps opportun pour chercher à entrer dans la danse de l’amour inconditionnel du père et du fils, un temps pour déposer ces graines trop chargées, un temps pour s’émerveiller de ce que nous devenons devant lui le Seigneur :  C’est toi qui as créé mes reins ; tu m’abritais dans le sein maternel. Je confesse que je suis une vraie merveille, tes œuvres sont prodigieuses oui, je le reconnais bien. Ps 139

Bel été à chacune et chacun.

Catherine Menoud

 

 

SYMBOLE DES APÔTRES 

              Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,

            créateur du ciel et de la terre.

            Et en Jésus-Christ, son fils unique, notre Seigneur;

            qui a été conçu du Saint-Esprit,

            est né de la Vierge Marie,

            a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié,

            est mort et a été enseveli; est descendu aux enfers;

            le troisième jour est ressuscité d’entre les morts,

            est monté aux cieux, est assis à la droite du Père

            d’où il viendra juger les vivants et les morts.

 

            Je crois en l’Esprit-Saint,

 

            à la sainte Église catholique,

            à la communion des saints, à la rémission des péchés,

            à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.